La marque Tana Kim

Fondée par Nathalie Tardif, Tana Kim est le reflet d’une passion profonde pour la mode, la créativité et l’engagement. Chaque ensemble est une œuvre unique ou issu d’une toute petite série, pensé et produit avec le plus grand soin pour offrir  une tenue d’exception.

Tana Kim est une ode à la créativité, un dialogue entre la mode et l’art, qui s’exprime à travers des collections de jupes et de sacs soigneusement coordonnés, pour sublimer les silhouettes avec élégance et audace.

Le nom de la marque tire ses racines dans une histoire intime : Kim, un hommage à la grand-mère de Nathalie, porteuse de transmissions, de valeurs et de récits.

C’est dans cet univers d’héritages précieux que la créatrice puise son inspiration.

Une vision

Chez Tana Kim, chaque création est une rencontre entre le passé et le présent, entre tradition et innovation. Les collections fusionnent élégance intemporelle et audace contemporaine, avec des tissus de qualité soigneusement sélectionnés.

L’offre

Les ensembles sont fabriqués en quantités limitées, garantissant ainsi une exclusivité et une qualité irréprochable. L’artisanat et les enjeux contemporains sont au cœur de la démarche, pour une mode plus responsable

Une promesse

Elle promet le partage et l’expérience d’une vision unique de la mode, inspirée par l’art et les expériences humaines. Chaque ensemble est conçu pour nourrir d’autres histoires, d’autres vies, inspirer à son tour et agiter les pratiques.


L'histoire du concept

Les traces de l'enfance

 Dès l’âge de 9 ans, elle s’initie à la couture avec une machine semi professionnelle « Borletti » offerte pour son anniversaire.

Un ongle étant moins résistant qu’une aiguille, les défis de piquage d’épaisseurs sont lancés.

Très jeune, Nathalie se souvient des heures passées à essayer vainement des vêtements en raison de sa silhouette ou de la difficulté à associer des pièces complémentaires. 

Plus tard elle sait qu’elle trouvera une solution en créant une tenue parfaite pour elle.  En plus de simplifier sa vie quotidienne, sa tenue devra être originale et modulable tout en la laissant libre dans ses mouvements.

 

 

 

 

 

Barcelone

En 2012, lors d’un voyage à Barcelone, l’idée d’un ensemble coordonné jupe et sac se concrétise.

Elle puise son inspiration dans le patrimoine culturel de cette ville catalane, et de ses artistes pour dessiner un patron intemporel, pratique et confortable.

Elle imagine les motifs et les textures adaptés au style pour agiter les lignes classiques. 


Technique et création

Sa passion grandit au fil des années, elle participe à des cours et à des ateliers thématiques qui vont lui permettre d’aborder toutes les étapes de la création (patron, taille, assemblage, piquage).

Cette expertise technique sera la clé pour la réalisation de son modèle qui deviendra son style, en passant de la jupe boule à la jupe trapèze et de l’écharpe au sac.



L'expérience personnelle

 

L’utilisation de tissus d’ameublement est une évidence, pour son épaisseur, ses matières et ses motifs, en particulier le jacquard et le brocart.

Son dressing compte un centaine d’ensembles confectionnés avec des tissus atypiques et pour certains en collaboration avec un plasticien.

Le matin, l’assemblage des tenues avec son éventail de basiques unis, (hauts, collants unis, chaussures) est simple.

Son style est original, élégant, confortable et le choix varie selon les envies, peu importe les saisons et son emploi du temps.

 

 

 

La créatrice, Nathalie Tardif

« J’ai découvert la couture très jeune auprès de ma grand mère. Pour mes 9 ans mes parents m’ont offert une machine à coudre Borletti, une semi professionnelle de 22 kg. Rien que ça.

Très vite, la couture est devenue un véritable outil d’expression, un prolongement de moi-même. Convaincue que plus rien ne me résisterait avec cette Grande Dame, elle m’a pourtant rappelé qui tenait la manette… en me happant un ongle. Il a fallu du temps pour se réconcilier, s’apprivoiser, s’aimer à nouveau. Depuis, on ne s’est plus quittées. J’ai apprivoisé les tissus épais d’ameublement, pas aussi durs qu’un ongle, mais tout aussi exigeants. Une évidence.

Au fil des années, cette machine et moi avons trouvé notre langage : une jupe trapèze et un sac assorti, construits autour d’un patron que j’ai moi-même conçu. Un ensemble unique, confortable, pratique, mon mono-produit signature, conçu dans mes tissus préférés, rarement destinés à l’habillement. Une solution fonctionnelle et élégante pour être originale sans courir les magasins, ni vider mon porte-monnaie.

Ces tenues, baptisées Egotrip 167-40 (mes mensurations), répondent à mes exigences quasi obsessionnelles :

– Une coupe adaptée aux tissus épais ;

– Une ligne pensée pour ma morphologie, sans taille marquée ;

– De l’aisance pour rester libre de mes mouvements ;

– Des associations simples (hauts, collants, chaussures etc.) avec des basiques unis ;

– La possibilité de créer un ensemble en un dimanche, pour le porter le lundi ;

– Et surtout : susciter des regards, qu’ils soient approbateurs ou désapprobateurs, mais jamais indifférents.

Au-delà des aspects fonctionnels, stylistiques ou pratiques, ces ensembles me racontent. Ils traduisent, sans mots, une part intime. Ils m’exposent, me confrontent, en silence. Un langage à la fois visible et illisible, perceptible et insaisissable. Attirante ou répulsive. Amie ou ennemie.

Ce concept a grandi avec les années, les rencontres. Il est désormais prêt à s’ouvrir, à se partager. »

Nathalie Tardif, née en 1973, est agent public territorial, catégorie A+.
Elle est la créatrice de la marque Tana Kim et du concept qui l’accompagne.

Elle grandit dans une cité-jardin de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Son environnement familial est très modeste. Très tôt, elle se sent différente. Elle s’efforce pourtant de se socialiser, s’inscrit volontairement à des activités collectives. Elle observe les autres. Leurs forces. Leurs faiblesses. Leur lâcheté. Leur méchanceté.
Elle s’observe. S’essaie. Se heurte. Se force. Se lasse. Est démasquée.
S’ennuie. S’ennuie.

Ses fenêtres pour voir et vivre le monde au-delà de ses pairs sont les sorties culturelles… et la couture, transmise par sa grand-mère. Elle compile, empile, assemble. Pique tissus et matières, parfois sans autre intention que le geste. Se laisse surprendre par ce qui naît entre ses mains.

Adolescente, elle expérimente, prend des risques.
Beaucoup de liberté. Les écueils. La nécessité de se protéger. De se cadrer. Les réussites. Les rencontres. Les engagements. Les inspirations. La couture devient un refuge. Une amie. Une joie.

Un outil de transformation, pour détourner les médiocrités vécues, les émotions.
Elle habille son corps avec un style singulier, dans des matières choisies, qui répondent à ses besoins, à ses attentes.
Elle nommera cette démarche Egotrip 167-40, une référence à ses dimensions.
Elle ne coud que pour elle, pour créer sa propre satisfaction. Se protéger de l’indifférence. Maîtriser le regard d’autrui.

Puis, une rencontre : un plasticien, qui deviendra son mari.
Avec lui, elle commence à déconstruire ses ensembles jupe/sac. Les tissus d’ameublement sont retravaillés à la peinture acrylique, avant d’être cousus.
Viendront ensuite les toiles unies, peintes directement avec des pigments textiles. Son style devient une expérience artistique. Son corps, un support. Elle porte l’art là où on ne l’attend pas, dans le quotidien, au travail, dans la rue.

En 2024, elle décide de dépasser son Egotrip.
Elle veut partager. Ouvrir.

En janvier 2025, elle crée la marque Tana Kim, “Tana” pour les premières lettres de son prénom et nom, “Kim” pour le nom de sa grand-mère.
Elle rejoint en parallèle l’incubateur de La Turbine, à Cergy-Pontoise, qui l’accompagne dans l’aventure de son concept décliné pour l’instant en quatre collections

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